Afficher Masquer le sommaire
Lors de l’entretien d’embauche, le salaire est un des points que le recruteur va aborder. Il va vous donner un montant et celui-ci ne va pas forcément vous convenir. Sachez que vous n’êtes pas obligé d’accepter directement, même si vous avez vraiment besoin de ce travail. Tentez une négociation. Comment faire ? Comment convaincre le recruteur ? On vous dit tout dans cet article.
A découvrir également : Quel diesel est interdit à Bruxelles ?
Une possibilité de négociation
Même si le recruteur vous semble fermé, sachez que vous avez toujours le droit de négocier votre salaire pendant cet entretien. Qui ne tente rien n’a rien, donc dès qu’il aborde la question sur les prétentions salariales, vous pouvez essayer une négociation. Si le recruteur n’a pas abordé cette interrogation sur vos prétentions salariales, c’est qu’il peut y avoir un second entretien. En tout cas, attendez la fin de cet entretien, il va vous dire « avez-vous des questions ? ». Là, vous pouvez le questionner sur le prochain entretien. S’il vous répond qu’il n’y aura pas de second entretien, abordez le sujet de la rémunération.
Être bien informé pour négocier
Pour décrocher un emploi Chauffeur routier, vous devez bien vous préparer pour l’entretien d’embauche. Le recruteur va vous poser plusieurs questions dont vos prétentions salariales. Cette question sur le salaire n’aura pas de suite, s’ils conviennent au prix du marché et si l’entreprise a le budget. Si le recruteur négocie à la baisse, vous pouvez très bien tenter une négociation.
A lire en complément : Comment passer votre permis de conduire en candidat libre ?
Pour ceci, vous devez être en connaissance des prix du marché et de la fourchette de salaire offerte par une structure de même taille œuvrant dans le même secteur. Un collègue pourra vous donner ces informations, mais vous pouvez également les trouver sur des sites dédiés à l’emploi. En avançant ces arguments, vous montrez aussi au recruteur que vous maîtrisez le marché et que vous êtes un professionnel.
Mettre en avant ses atouts
Après avoir évoqué ces arguments sur les prix du marché, vous pouvez continuer avec vos atouts, notamment vos compétences. Le but ici est aussi de montrer la plus-value que vous apporterez à la structure. Si vous maîtrisez plusieurs langues étrangères, si vous avez un bon carnet d’adresses, si vous connaissez bien la région dans laquelle l’entreprise œuvre, tant mieux pour vous. Ce sont des arguments que vous pouvez avancer. Cependant, il faut les utiliser à bon escient et ne pas en faire trop non plus.
Être sur la même longueur d’ondes que le recruteur
Lorsque vous abordez ce sujet du salaire, sachez que le recruteur fait référence à la rémunération brute annuelle ou mensuelle. Dès les premiers pas dans cette procédure de négociation, vous devez être sur la même longueur d’ondes que lui. Ne vous trompez pas dans vos calculs quand il vous demande cette rémunération brute.
Si le recruteur est resté sur sa position par rapport à cette rémunération brute, sachez que tout n’est pas perdu. Continuez la négociation avec le salaire variable et les autres avantages. Oui, vous pouvez négocier le pourcentage des primes et des bonus. Vous pouvez aussi lui demander de vous donner un téléphone. Pour cette négociation, il faut vraiment parler du package salarial et ne pas se limiter à ce que l’entreprise va vous verser par mois.
Ne pas mentir sur son ancien salaire
Pour certains candidats, leur ancien salaire est une arme dans cette négociation. Il y a ceux qui n’hésitent pas à mentir sur le montant en le gonflant un peu. N’oubliez pas que le recruteur a accès à beaucoup d’informations et il a même des contacts. Il peut donc contacter votre ancien employeur pour se renseigner sur ce salaire. Si vous vous faites prendre, le recruteur risque de ne pas donner suite à cet entretien, car oui, pour lui, vous êtes un menteur.
Jouez la transparence et demandez un revenu plus important. Si le recruteur vous questionne sur votre ancienne rémunération, dites la vérité. Expliquez également qu’elle a été fixée en fonction des critères plus anciens et que les responsabilités étaient moindres. Il ne faut pas que le recruteur ressente que votre besoin d’argent est trop important.
Préparer une argumentation solide
Lorsque vous abordez la question du salaire lors de l’entretien d’embauche, il faut préparer une argumentation solide pour soutenir votre demande. Voici quelques conseils pour vous aider à construire un discours convaincant.
Faites vos recherches et renseignez-vous sur les standards salariaux dans votre secteur d’activité. Consultez des sites spécialisés, parlez à des professionnels ou utilisez des outils en ligne pour obtenir une idée précise de la fourchette de rémunération correspondant au poste que vous visez. Cela vous permettra d’avoir une référence objective et de justifier votre demande.
Identifiez vos atouts et mettez-les en avant lors de l’entretien. Passez en revue vos compétences, expériences professionnelles pertinentes.
Savoir céder sans se brader
Lors de la négociation salariale, il faut savoir céder sans pour autant se brader. Voici quelques astuces pour parvenir à un accord équitable avec votre futur employeur.
Ne vous précipitez pas lorsqu’il s’agit de faire des concessions. Prenez le temps d’évaluer la proposition qui vous est faite et réfléchissez aux éléments sur lesquels vous êtes prêt à céder. Gardez en tête l’importance du salaire global (incluant les avantages en nature, les bonus…) plutôt que strictement le montant mensuel brut.
Misez sur d’autres leviers. Si votre interlocuteur semble inflexible concernant le salaire fixe, explorez d’autres possibilités telles que les avantages sociaux (tickets restaurant, mutuelle…), les perspectives d’évolution ou encore la flexibilité des horaires. Ces éléments peuvent contribuer grandement à votre satisfaction au sein de l’entreprise.
N’hésitez pas non plus à mettre en valeur vos compétences spécifiques. Si vous possédez des atouts particulièrement recherchés dans votre domaine ou si vos expériences passées sont un véritable atout pour l’entreprise, faites-en part à votre recruteur avec diplomatie et détermination.