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L’aéroport d’Orly, situé au sud de Paris, a récemment dévoilé un ambitieux plan d’aménagement visant à réduire considérablement ses émissions de CO2 au sol. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large pour atteindre des objectifs écologiques majeurs à l’horizon 2030. Le PDG du Groupe ADP, Augustin de Romanet, a souligné l’importance de revoir les accès au site aéroportuaire et d’impliquer le public dans cette transition écologique.
Un plan ambitieux pour la réduction des émissions de CO2
Paris-Orly ne ménage pas ses efforts pour devenir un exemple en matière de responsabilité environnementale. Avec un objectif clairement défini : atteindre zéro émission nette de CO2 au sol d’ici 2030. Pour y parvenir, l’aéroport a décidé de reconfigurer ses infrastructures et ses modes d’accès. Actuellement, une part importante des émissions est liée aux véhicules individuels qui acheminent passagers et personnel sur le site.
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Dans son évaluation initiale, le Groupe ADP a identifié que 33 % des voyageurs arrivent à Orly en voiture individuelle et 35 % utilisent les services de taxis ou VTC. Les véhicules thermiques sont donc une cible prioritaire dans cette refonte des transports terrestres. Une fois le projet achevé, seuls certains usagers comme les personnes en situation de handicap pourront continuer à accéder directement aux terminaux en voiture thermique.
Comment repenser les accès à l’aéroport ?
Le point de départ de ce grand plan d’aménagement est la diminution de l’utilisation des voitures privées conventionnelles pour se rendre à l’aéroport. Aujourd’hui, les accès représentent près de 40 % des émissions totales au sol. La mise en place de nouvelles solutions de transport non thermique s’accompagne de la création de parkings situés à environ un kilomètre de l’aérogare, comme cela est le cas avec les parkings disponibles sur https://parclick.fr/parking/parkings-low-cost-pres-de-l-aeroport-d-orly. Ces nouveaux espaces de stationnement seront reliés par un système de transport spécifique et propre.
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À terme, les déplacements internes au site devront être assurés exclusivement par des moyens de transport durables. De cette manière, Paris-Orly souhaite incarner une véritable rupture avec les pratiques actuelles, tout en préparant le terrain pour un avenir plus vert et durable.
Transports en commun et mobilité douce
L’un des leviers importants pour réduire l’empreinte carbone d’Orly repose sur l’amélioration et l’utilisation accrue des transports en commun. Le Métro, le RER et autres navettes électriques deviendront les principaux modes de déplacement vers l’aéroport. Encourager les passagers à emprunter ces moyens de transport est un défi majeur, mais indispensable pour diminuer l’afflux de véhicules privés. L’ambition est de faire passer la part des utilisateurs de transports en commun à une majorité écrasante dans les années à venir.
Ainsi, la construction de nouvelles infrastructures est prévue pour faciliter ces connexions. Des efforts seront également fournis pour augmenter la fréquence et améliorer le confort des trajets en transport en commun, rendant cette alternative plus attractive pour les voyageurs pressés et soucieux de l’environnement.
Des véhicules propres pour des trajets internes
Pour garantir des déplacements efficaces sur le site même de l’aéroport, un parc de véhicules propres sera déployé. Taxis, navettes et bus électriques représenteront l’essentiel du trafic interne, permettant ainsi de réduire les émissions liées aux trajets courts mais nombreux à l’intérieur de l’aéroport. Ceci implique aussi de moderniser les flottes actuelles des prestataires de services, allant des sociétés de taxis aux entreprises de logistique. Dans cet élan, une attention particulière sera portée sur la formation des conducteurs et le maintien de ces véhicules, afin de maximiser leur efficacité énergétique et leur longévité.
